A l'issue du succès à Mont-de-Marsan, le pilier gauche bayonnais etvice-capitaine de l'équipe dresse un bilan de la saison des Ciel et Blanc
Aretz, quelle impression vous laisse ce dernier match de la saison ?On finit à la huitième place, nous sommes d'autant plus heureux que nous n'oublions pas d'où nous venons. Dès l'entame de la saison, nous perdons trois matches à domicile (Clermont, Racing-Metro et Toulouse). Même s'il s'agissait de grosses équipes, il est toujours difficile de commencer une saison de la sorte. Dès lors, nous nous étions dit que nous allions prendre les matches les uns après les autres sans se poser trop de questions. Il suffisait d'engranger le maximum de points, on ferait les comptes à la fin...
Y-a-t'il eu un tournant dans cette fin de saison ?Le succès à Agen (20-30) nous fait beaucoup de bien : on y assure notre maintien et on enfonce un rival direct vers la Pro D2. Depuis, nous essayons de bien faire, de mettre en place notre jeu, on joue avec moins de pression. On a su gagner les matches qu'il fallait, à domicile notamment face à Grenoble (31-24) puis Montpellier (32-26).
Huitième cette saison, l'Aviron peut-il prétendre aux 7 premières places dès l'année prochaine ?Chaque saison est différente, elles sont très longues, toutes les équipes se structures et jouent de mieux en mieux. Pour finir dans les 6 ou 7 premiers il ne faut pas avoir de passages à vide pendant 10 mois ! Malheureusement il y a 26 matches. Le travail est là. La saison prochaine, on va essayer d'être performants depuis le début. Après, on verra bien ce qui se passera.
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