Christian, qu'est ce qui n'a pas marché ce samedi soir à Bègles ?Notre entame de match est nulle, ensuite on ne parvient pas à concrétiser. La différence se fait là. A la fin du match, il y a de grosses erreurs de défense qui alourdissent l'addition. On peut également très vite revenir à hauteur pendant les 20 dernières minutes de la première mi-temps, le match aurait été différent. Nous sommes enfin contrés sur notre touche, on n'arrive pas à mettre notre jeu en place.Justement, à quoi attribuez-vous cette défaillance en touche ?Je dois en discuter avec les joueurs. Bordeaux dispose d'un très bon contre, nous avons une touche un peu lente qui a manqué de vitesse. Il y a certainement ensuite eu de la décompression après notre série de bons matches. La préparation n'a pas non plus été tout à fait identique, on savait que Bordeaux jouerait son maintien, que très rapidement ils allaient rentrer dans le match. Pourtant, et j'insiste sur ce point, en première mi-temps nous nous procurons deux grosses occasions d'essais que nous devons mettre au fond. Si on va derrière la ligne, ce n'est pas le même match. Félicitations aux Bèglais. Il nous reste trois matches dont deux réceptions et un dernier déplacement à Mont-de-Marsan. On connaît notre marche à suivre. Depuis septembre, on enchaine des victoires à Jean-Dauger, il faut rester dans cette dynamique."La défaite d'aujourd'hui sera suffisament mobilisatrice pour la suite"
Le maintien en Top 14 acquis, ne redoutez-vous pas un phénomène de décompression ?La défaite d'aujourd'hui sera suffisamment mobilisatrice pour la suite. Je ne pense pas que les garçons étaient démotivés, simplement notre entame de match est trop pénalisante, c'était très difficile de revenir. Pour autant il ne s'en est pas fallu de grand-chose pour que nous revenions à hauteur des Bordelais qui se sont gavés de nos fautes. On prend des essais sur nos ballons perdus, nous avons été punis, c'est normal.
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